En août, ce qui était auparavant édicté ne répond plus à aucune règle. Le conforme devient désordonné, et les occupations ordinaires laissent place aux oisivetés colorées. Une glace parfumée à déguster sur le pouce, une goutte fruitée venue tâcher son short — et puis tant pis. Les rires animent les visages, le délassement s’esquive pour laisser toute sa place à la frivolité. En août, demain n’existe plus.

L'insouciance laisse place aux expériences singulières, aux décisions sans conséquence. Une lecture osée, croustillante, audacieuse au bord de l’eau — comme s’il s’agissait du seul mois pour s’y adonner. L’envie soudaine d’une empreinte sur la peau en guise de souvenir énigmatique. L’esprit volage, éveillé par le rythme dansant des soirées qui n’en finissent plus de vibrer. Plus rien n’a d’importance.