Rétrospective

Au fil des années, Le Bon Marché Rive Gauche poursuit avec passion son engagement en faveur des artistes contemporains en leur laissant carte blanche.
"L'Amazone Érogène" de Prune Nourry en 2021, le Studio Nendo de Oki Sato en 2020, "Branco Luz" de Joana Vasconcelos en 2019 et "Sous le ciel" de Leandro Erlich en 2019... Toutes ces œuvres uniques sont portées par une volonté de faire vivre l'art contemporain au sein de la Rive Gauche.

L’amazone érogène, de Prune Nourry en 2021
En janvier 2021, la figure montante de la scène contemporaine internationale, Prune Nourry a investi Le Bon Marché Rive Gauche avec une superbe exposition, L’Amazone Érogène.
L’Œuvre de Prune Nourry questionne en fil rouge des notions comme la génétique, la sélection du genre, la condition des femmes et le rapport au corps féminin. Chaque œuvre apparaît comme une facette de sa réflexion qui explore les champs des sciences et de l’anthropologie.
Pour L’Amazone Érogène, elle s’est inspirée du mythe des amazones dont la légende raconte qu’elles se mutilaient le sein droit pour être de meilleures archères. Ici, l’artiste a joué avec les symboles caractéristiques de la guerrière et a composé une installation autour de trois éléments majeurs : la cible en forme de sein, l’arc et les flèches.
Prune Nourry, L’Amazone Erogène, 2021 Andrée Putman, escalators croisés, 1989
© Adagp, Paris 2023


Studio Nendo, de Oki Sato en 2020
En janvier 2020, Le Bon Marché invitait le designer japonais Oki Sato à venir déployer son immense talent entre ses murs avec une exposition poétique et élégante nommée « ame nochi hana » (fleurs de pluie). Fondateur du studio Nendo, Oki Sato imagine des créations à la fois joyeuses et épurées qui invitent à une parenthèse de sérénité en réponse à l’agitation de notre époque. Né au Canada, il puise son inspiration dans sa double culture et crée des œuvres à la frontière entre le Japon et l’Occident. Avec simplicité, joie, humour et inventivité, Oki Sato modèle le réel à la manière d’une pâte à modeler (traduction du mot « nendo ») faisant appel à notre regard d’enfant.
Oki Sato orchestre quatre propositions oniriques autour de l’eau de pluie et la floraison. Chacune explore la connexion et l’interrelation entre ces deux éléments universels. Les « fleurs de pluie » qu’il imagine sont emplies de vie et de joie, elles sont le fil conducteur de l’exposition.
Andrée Putman, escalators croisés, 1989
© Adagp, Paris 2023


Branco Luz, de Joana Vasconcelos en 2019
Joana Vasconcelos s’est imposée dans le milieu de l’art contemporain avec des œuvres aux dimensions impressionnantes, aux formes baroques pleines d’humour, révélant une imagination fertile, un goût pour la tradition autant que pour la provocation et la transgression.
En janvier 2019, Le Bon Marché invite l’artiste portugaise pour une installation «Branco Luz». Artiste puissante et généreuse, Joana Vasconcelos s’inspire des traditions artisanales de son pays tout en réinterprétant les codes de l’art contemporain pour réaliser ses œuvres monumentales. En référence au Mois du Blanc imaginé en janvier 1872 par Aristide Boucicaut, fondateur du Bon Marché, Joana Vasconcelos a conçu cette installation autour de variations de textiles blancs et de lumières, tissées et assemblées à la main dans son atelier.
Joana Vasconcelos, Simone, 2019
Andrée Putman, escalators croisés, 1989
© Adagp, Paris 2023


Sous le ciel, de Leandro Erlich en 2018
Le Bon Marché Rive Gauche a accueilli, en janvier 2018, l'exposition « Sous le ciel » qui regroupe de nouvelles productions et des pièces imaginées in situ par Leandro Erlich sur le thème de l'espace, du réel et du vraisemblable.
Son exposition rend hommage au fameux ciel de Paris et invite le visiteur à porter un autre regard sur ce qui l’entoure. Avec ses étonnantes installations, réalisées en exclusivité pour Le Bon Marché Rive Gauche, il réussit à changer la perception des espaces du plus mythique des magasins parisiens. Une romance qu’il écrit à sa façon, en plusieurs chapitres ; d’abord dans les vitrines du magasin où des formes légères et cotonneuses flottaient en suspension, comme de vrais nuages. Puis à l’intérieur du magasin où la course des nimbus et des cumulus continuait et se déroulait au sommet des verrières centrales et sur l'escalator emblématique du Bon Marché Rive Gauche.
Andrée Putman, escalators croisés, 1989
© Adagp, Paris 2023
