Rencontre : Philippe Katerine

Art & Culture
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Carte rose à Philippe Katerine, le plus exaltant des artistes français, qui investit le magasin avec ses œuvres polymorphes célébrant « Le mignonisme » : bonshommes roses monumentaux sous les verrières et en vitrines, tableaux et créations plastiques uniques au deuxième étage.


Des spectacles exclusifs, performances, playlists et collection de produits dédiés. Une collection pleine d’humour et de créativité pour voir la vie en rose.


En plus, dans le cadre des OFF, les frères Philippe (Philippe Evano, collaborateur de l'exposition et Philippe Katerine) donneront deux concerts performances les 1er et 2 mars au Bon Marché.

Qu’est-ce que « Le Mignonisme » ?

« Le mignonisme » existe depuis la nuit des temps, mais je m’y suis précipité pendant le confinement. J’avais du temps, je me suis mis à regarder ce que je ne voyais plus vraiment, des toutes petites choses du quotidien, puis j’ai commencé à faire des assemblables, des dessins. Ces choses m’ont permis de passer ces temps expérimentaux plus légèrement. Voir du mignon partout même dans les choses affreuses, c’est formidable.

Qu’est-ce que cette exposition vous permet d’exprimer que la musique ou le cinéma ne vous permet pas ?

Je dessine chaque jour de ma vie, ça permet d’éclaircir mes idées. Il y a toutes sortes de choses dans cette exposition, c’est très fourni. « Le Mignonisme » peut être partout, dans des sculptures, même monumentales parfois, ou dans de toutes petites choses, des assemblages minuscules.

Comment s’est passé votre rencontre avec Le Bon Marché Rive Gauche ?

On était déjà en relation et la proposition de faire une exposition est tombée au bon moment. Je ne faisais pas de musique, j’étais vraiment dans le dessin et dans « Le Mignonisme », j’ai eu envie de tenter l’expérience. Les équipes sont disponibles et compétentes, les gens étaient très ouverts, très à l’écoute, pas du tout dans la censure ou dans le monopole des idées.


Qu’est-ce que Le Bon Marché Rive Gauche évoque pour vous ?

Quand je suis au Bon Marché, je me sens privilégié et en même temps, j’ai l’impression d’avoir resquillé, je comprends à peine que ce soit gratuit d’y entrer.


Vous vous êtes beaucoup impliqué dans ce projet, il paraît que vous avez même un bureau au Bon Marché et un badge ?



C’était un fantasme personnel de traverser un jour un open-space. C’est mignon l’open-space, c’est une façon d’être, des conversations engagées sur du tout et du rien, il y a un rythme qui s’installe.

Vous avez quelque chose de spécial avec le rose ?

C’est une passion ! Je n’ai pas de retenue avec le rose, alors que le rouge m’inquiète, le bleu m’effraie par sa candeur, et le vert m’affole. Le rose me rassure, c’est pour ça qu’il y a beaucoup de personnages très roses dans cette exposition.


Quelles est la chose la plus mignonne que vous ayez jamais vue ?


C’était hier. Mes trois enfants faisaient une pyramide humaine magnifique, même si elle tremblait, et ma petite chienne est venue se loger tout en haut. Il y avait une magie très adorable.


Quelles est la chose la plus mignonne que vous ayez entendue ?



La playlist de plus de 50 chansons mignonistes rassemblées pour l’exposition.*


*Venez écouter la playlist du Mignonisme dans la zone d'exposition au deuxième étage du Bon Marché. Une tablette vous permettra d'en apprendre plus sur ces musiques trop mignonnes et sur leurs compositeurs.