L’interview-café de Lucas Pelardy, co-fondateur de La Crique
)
Publié le 10 juillet 2025
L’interview-café est un rendez-vous mensuel de La Gazette du Bon Marché Rive Gauche. Et par « rendez-vous », on veut dire qu’il est à la fois digital et physique — un moment partagé en magasin, que l’on vous raconte ici.
Paris aux beaux jours. 10h. Nous retrouvons Lucas Pelardy, co-fondateur de La Crique, chez Primo Piano, restaurant italien au 2e étage du Bon Marché Rive Gauche. Installé face à la fenêtre, ce « Marseillais de cœur » revient sur les débuts de sa marque, l’influence de sa ville d’adoption et sa vision de la beauté.
Durant l’exposition artistique « Tout beau et tout bronzé », du 26 avril au 23 août, La Crique est à retrouver au 1er étage du Bon Marché Rive Gauche.
©Le Bon Marché Rive Gauche
)
La Gazette : Vous arrivez tout juste de Marseille. D’ailleurs, cette ville a une grande influence sur vous et votre marque. Que vous évoque le sud ?
Lucas Pelardy : Le sud, c’est des serviettes, des parasols, des bâtiments complètement hybrides, colorés, du beau, une atmosphère sens dessus dessous, des gens qui viennent d’un peu partout, de la créativité et de la création, de la liberté, du soleil. Ce bouillonnement coloré, je l’ai impulsé dans La Crique, dès le début. Le point de départ de la marque, c’est ça : plus de naturel, plus de couleur, plus de soleil. Tout ce qui fait Marseille.
La Gazette : Sous toutes ses couleurs pop et sa joie communicative, La Crique est aussi et surtout, une marque naturelle avec des valeurs et des engagements forts. Pouvez-vous nous en parler ?
Lucas Pelardy : Exactement. Nos formulations sont naturelles et véganes. C’était important pour moi de créer du maquillage qui prend soin de la peau tout en faisant un pas de côté avec ce qui existe déjà sur le marché de la cosmétique. Les marques naturelles peuvent avoir une esthétique et un discours très pharmaceutique ou au contraire très vert. J’avais envie de bousculer les codes et montrer que le bien fait n’exclut pas l’amusement.
)
)
La Gazette : Avec votre expérience au sein de grands groupes, vous vouliez également proposer des produits faciles à utiliser et à manier. Pourquoi cette envie ?
Lucas Pelardy : Mes expériences au sein du groupe LVMH ont été immensément formatrices. Aujourd’hui, il me semblait plus pertinent de proposer des produits hybrides et naturels avec une gestuelle très facile, qui se modulent à l’envi et qui ont plusieurs utilisations. Notre baume à lèvres peut s’utiliser sur les lèvres comme sur les joues. Le maquillage devient alors intuitif tout en étant abordable.
— Pris par la discussion, Lucas nous raconte que l’esprit entrepreneurial marseillais est incomparable. Ici, les marques et les personnalités se soutiennent et travaillent à se faire connaître, ensemble. Une philosophie finalement assez alignée avec celle de La Crique.
)
)
La Gazette : Au lancement, La Crique dévoilait une quinzaine de produits. Depuis, vous n’avez cessé d’innover et de créer. Parlez-nous de vos derniers lancements.
Lucas Pelardy : Au commencement, j’avais pour objectif de lancer ce que j’appelle des piliers autrement dit, des produits qui répondent aux besoins primaires du maquillage : la lumière, la couleur, l'uniformité du teint. Petit à petit, nous avons étoffé nos gammes pour que l’on puisse tout trouver chez La Crique. Les derniers en date sont : le mascara clean et végane sorti après deux ans de formulation et le nouveau fard à paupières, liquide cette fois [NDRL : jusqu’alors en pot, en format crème]. Des indispensables pour compléter notre offre.
La Gazette : Où voulez-vous amener la marque ?
Lucas Pelardy : Loin ! Nous avons travaillé dur pour proposer des produits naturels au meilleur prix tout en véhiculant une identité solaire forte. Je rêverais que la marque continue à se faire connaître et que nos produits se glissent dans les trousses à maquillage du plus grand nombre.
)