4 livres de poche à glisser dans votre valise (avant de la boucler)

Lifestyle
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Voici enfin venu le temps des vacances. Et avec elles, la possibilité (tant attendue) de lire des heures durant. Nous avons sélectionné les livres en format poche à glisser dans son sac, et à dévorer cet été. Partout, tout le temps, vous vous évaderez avec des romans policiers, d’amour et des essais. Des pépites littéraires qui ouvriront en (très) grand votre imaginaire.

La Vie ordinaire

Qui ? Adèle Van Reeth. Une tête pensante, à la fois philosophe et journaliste, qui produit l’émission “Les chemins de la philosophie”, sur France Culture. Elle est désormais à la tête de la radio France Inter. 


Quoi ? Le livre est une réflexion intime provoquée par un double événement : l’arrivée d’un bébé et la perte imminente d’un père. L’autrice a observé comment cet “ordinaire” s’est inscrit dans sa vie, et le relate dans des pages émouvantes.



Pourquoi on aime ? Pour son effet miroir. Adèle Van Reeth scrute les sentiments contradictoires qui la traversent, entre tristesse, joie, culpabilité et désir de liberté. Une introspection très humaine, qui peut résonner en chacun de nous.


Éditions Folio. 7,60€



Propriété privée

Qui ? Julia Deck, une autrice venue à la littérature sur le tard. En seulement cinq ouvrages, elle s’est imposée comme une fine observatrice de la société contemporaine.


Quoi ? L’ouvrage raconte l’emménagement d’un couple de Parisiens en banlieue, motivé par ses convictions écologiques. Le rêve, qu’ils étaient censés vivre dans leur quartier éco-construit, va virer petit à petit au cauchemar. Un roman aux abords tranquilles qui se transforme en thriller haletant.


Pourquoi on aime ? Pour le vernis qui se craquèle au fil des pages. Avec un ton acide et beaucoup d’humour, l’autrice questionne la quête d’une vie saine.


Éditions Minuit Double. 8€

Tout peut s’oublier

Qui ? Olivier Adam, un auteur phare de sa génération, prix Goncourt de la nouvelle en 2004. Il a vu certains de ses livres à succès adaptés au grand écran, comme “Je vais bien, ne t’en fais pas.”


Quoi ? La bataille d’un père pour récupérer son fils. Celle d’un Breton, ancien compagnon d’une Japonaise, qui est repartie dans son pays natal avec leur enfant de 5 ans. Derrière ce drame familial, se dessine en toile de fond un Japon à la fois beau et énigmatique aux yeux du narrateur.


Pourquoi on aime ? Pour cette réflexion au long cours sur le thème de la disparition poursuivie par l’auteur et qu’il aborde dans cet ouvrage sous un nouvel angle.


Éditions J’ai Lu. 7,20 €


Le dernier été en ville

Qui ? Gianfranco Calligarich, un auteur italien qui a publié ce premier ouvrage en 1973, aujourd’hui considéré comme un chef d’œuvre. Il aura fallu attendre près de 40 ans pour qu’il soit traduit en français.


Quoi ? Le livre met en scène un jeune Milanais qui erre dans le Rome des années 60. On le suit, balader son mal-être, de petits boulots mal payés en virées nocturnes, trop alcoolisées. Sa vie bascule lorsqu’il rencontre une femme à la beauté insolente. Démarre alors un amour passionnel, bancal, source à la fois de malheur et de joie.


Pourquoi on aime ? Pour la déambulation dans Rome qu’offre le livre, tel un vieux film de Federico Fellini ou de Paolo Sorrentino.


Éditions Folio. 7,60 €