Un bon mot : le “bob”
Personne n’aurait parié sur son retour.
Et pourtant : le bob s’impose comme l’accessoire du printemps-été 2022. L’incontournable couvre-chef à visser sur sa tête dès l’arrivée des beaux jours. Retour sur cette pièce aujourd’hui “cool”, mais qui n’a pas toujours fait l’unanimité.
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La genèse du bob : retour aux sources
Les premiers designs de bobs tels qu’on les connaît datent des années 1900, aux États-Unis. Ils s'inspirent alors des chapeaux des fermiers et pêcheurs irlandais, dont la laine non lavée, naturellement riche en lanoline, les rendaient imperméables. On les appelait les “bucket hats” (chapeaux seau).
L’image du bob : à géométrie variable
Il faut replonger dans les années 80 pour connaître l’âge d’or (mode) du bob. À la naissance du hip-hop, les pionniers du mouvement s’entichent de cet accessoire. Dans les rues de New York, on ne compte plus les têtes qui arborent le couvre-chef — de préférence acheté chez Kangol — devenu un symbole de la silhouette sportswear.
Il faut attendre les années 90 pour que le bob traverse l’Atlantique et fasse une percée dans les vestiaires européens. Avec plus ou moins de succès. Loin de l’image underground qui fit son succès aux États-Unis, il devient en France l’emblème de la ringardise, des dimanches autour du barbecue, des séances de pêche et du mauvais goût.
Au milieu des années 2000, le bob est réhabilité par de nombreuses marques comme Ralph Lauren, Kenzo ou Lacoste. Depuis, les designers nostalgiques le brandissent en guise de clin d’œil aux nineties. Une tendance de fond, très présente cet été 2022.
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LE LOOK DU BOB : PLURIEL
Minimaliste, sport ou ludique : avec le bob, vous pouvez choisir de faire profil bas ou au contraire de vous amuser.
ILS L’ONT ADORE : LE BOB HALL OF FAME
Sophia Lauren avec un foulard de soie, Catherine Deneuve couleur pastel, Elton John en lunettes fumées XXL ou Johnny Depp dans Las Vegas Parano : tous ont adoré, et adopté le bob.
L’ECLAIRAGE DE LA GAZETTE
Quand il apparaît au début du XXème siècle, le bob appelé “bucket hat” est aussi un accessoire militaire. Comme son ami le trench, il est une pièce issue des surplus à qui la mode a donné une seconde vie. Ou devrait-on dire chance ?
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